"Vitellaria paradoxa"
"Vitellaria paradoxa", c'est le nom scientifique du karité. Comme je l'avais souhaité dans un précédant article, voici qqs infos sur ce ligneux emblématique du Burkina...
Très connu sous nos latitudes à travers ses multiples utilisations cosmétiques (Body Shop, Yves Rocher, Clarins, j’en passe et des meilleurs…), le karité est un arbre typique de la savane arborée du Faso. De croissance lente, l’arbre peut atteindre 15m. de haut. C’est un arbre facilement reconnaissable par son tronc et ses feuilles . Et surtout, il y en a presque partout au Burkina, difficile de passer à côté !
Dans la pharmacopée, on peut utiliser son écorce dans le traitement du paludisme notamment. Mais le karité est surtout connu pour son fruit, et plus particulièrement sa noix, qui est à la base du beurre de karité. Cette graisse végétale est produite artisanalement par les femmes, qui récoltent les fruits tombés sous les arbres entre juin-août. Les fruits, de couleur verte, sont peu charnus mais ont un agréable goût sucré. De la noix est extraite l’amande, qui sera concassée, bouillie puis torréfiée. Puis à travers une opération de battage manuel ou de pressage (presse à huile), on extrait l’huile qui se solidifiera en beurre.
Le beurre de karité est beaucoup utilisé dans la cuisine comme source grasse, surtout au village, mais il peut donner une saveur acre pas au goût de tout le monde (en tout cas pas du mien). Le beurre est également employé pour des usages cosmétiques et médicinaux, pur ou mélangé à d’autres ingrédients : massages, crème hydratante ou entrant dans la composition de pommade, soins aux parturientes et aux bébés, etc. Grâce à ses propriétés décongestionnante et anti-inflammatoire, il est utilisé pour les rhumes et les sinusites (massage des bronches et des sinus, hydratation des narines), les crevasses, l’eczéma sec, les douleurs articulaires et les rhumatismes, en application locale. Avis aux amateurs !
Très connu sous nos latitudes à travers ses multiples utilisations cosmétiques (Body Shop, Yves Rocher, Clarins, j’en passe et des meilleurs…), le karité est un arbre typique de la savane arborée du Faso. De croissance lente, l’arbre peut atteindre 15m. de haut. C’est un arbre facilement reconnaissable par son tronc et ses feuilles . Et surtout, il y en a presque partout au Burkina, difficile de passer à côté !
Dans la pharmacopée, on peut utiliser son écorce dans le traitement du paludisme notamment. Mais le karité est surtout connu pour son fruit, et plus particulièrement sa noix, qui est à la base du beurre de karité. Cette graisse végétale est produite artisanalement par les femmes, qui récoltent les fruits tombés sous les arbres entre juin-août. Les fruits, de couleur verte, sont peu charnus mais ont un agréable goût sucré. De la noix est extraite l’amande, qui sera concassée, bouillie puis torréfiée. Puis à travers une opération de battage manuel ou de pressage (presse à huile), on extrait l’huile qui se solidifiera en beurre.
Le beurre de karité est beaucoup utilisé dans la cuisine comme source grasse, surtout au village, mais il peut donner une saveur acre pas au goût de tout le monde (en tout cas pas du mien). Le beurre est également employé pour des usages cosmétiques et médicinaux, pur ou mélangé à d’autres ingrédients : massages, crème hydratante ou entrant dans la composition de pommade, soins aux parturientes et aux bébés, etc. Grâce à ses propriétés décongestionnante et anti-inflammatoire, il est utilisé pour les rhumes et les sinusites (massage des bronches et des sinus, hydratation des narines), les crevasses, l’eczéma sec, les douleurs articulaires et les rhumatismes, en application locale. Avis aux amateurs !