Mademoiselle Cassis

Publié le par Marie

Hé non, les Babibouchettes ne sont pas (encore ?) arrivées au Burkina… Mademoiselle Cassis, c’est le nom de ma mobylette, une rutilante P50 de 12 ans d’âge ! Certains me prendront pour une folle, d’autres s’en doutaient déjà depuis quelques temps, mais tant pis j’assume. Le fait de lui donner un nom m’a permis de l’apprivoiser, de l’humaniser, car comme vous le savez je ne suis pas très douée avec les machines et encore moins avec la mécanique ! Il était pourtant essentiel que j’aie un moyen de déplacement dans cette ville grouillante, et la P50 était l’option toute trouvée. J’avais déjà eu l’occasion de conduire une mobylette au Mali : j’avais acheté une vieille croute qui avait au moins 30 ans et qui m’a causé de nombreux problèmes. Outre le fait que je ne savais pas conduire, son âge avancé m’a joué pas mal de tours, surtout en me rendant au village, que je n’ai d’ailleurs jamais pu atteindre avec mon engin… 20km, c’était manifestement trop pour la pauvre Bob (c’était son nom : Bob la mob), heureusement qu’il y avait de bonnes âmes sur le chemin qui étaient prêtes à me secourir, à me remorquer jusqu’à Pimperna et à ramener ma mobylette une fois réparée !

 

Bref, avec l’aide de Pierrick et grâce à l’esprit affûté d’Emile, le mécanicien, nous avons trouvé une mobylette à ma convenance (enfin, plutôt à leur convenance, car comme je n’y connais absolument rien, je n’avais pas un avis très tranché). Quelques retouches ont été nécessaires : d’abord, la peinture.  C’est le violet qui lui a automatiquement donné son nom. Pierrick et Emile sont partis au marché de la moto, un endroit assez fou totalement consacré aux deux-roues. Resserrer les freins (oui, c’est mieux), changer 2-3 pièces, poser une magnifique « moquette » (pour poser mes pieds ailleurs que sur les pédales) et voilà le résultat :

 

Malgré mes appréhensions et un certain manque d’audace, je me suis lancée tant bien que mal sur les goudrons de Ouaga, réinventant à mon tour les règles de la circulation… et finalement, je m’en sort pas si mal ! J’invente quelques spécialités de mon crû, bien sûr, mais pas plus que les autres véhicules, me semble-t-il. Prochaine étape, la Yamaha Dame de Pierrick, 80 cc, 3 vitesses :

 

A moins que je ne passe directement à la voiture ?

Publié dans Au quotidien...

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